9 février 2013
Rythmes scolaires: les militants PS doivent faire la claque à Paris
Dans la capitale, l’annonce du passage dès la prochaine rentrée à la semaine de 4,5 jours a, on le sait, embrasé les écoles. Après une première journée de grève massivement suivie, les professeurs des écoles parisiens devraient à nouveau être très mobilisés le 12 février à l’appel d’une intersyndicale.
Pour tenter d’éteindre l’incendie et sauver une réforme phare du ministre de l'éducation Vincent Peillon, le maire de Paris Bertrand Delanoë a lancé une série de consultations publiques « pour que chacun puisse s’exprimer », comme nous l’expliquait récemment l'adjointe en charge des questions scolaires Colombe Brossel. Chacun ? C’est vite dit…
La première réunion publique, qui a eu lieu le 24 janvier au gymnase Jean-Jaurès (XIXe arrondissement) et où la mairie espérait faire venir beaucoup de parents d’élèves censés être plus favorables à la réforme, a en fait rapidement tourné au pugilat. Les enseignants parisiens y étaient présents en nombre et l'adjointe au maire, Anne Hidalgo, n’a pu s’y exprimer que sous les huées. Un naufrage.
Il n'était pas question qu’un tel scénario se reproduise lors de la seconde réunion publique prévue ce mercredi 6 février au gymnase Japy. Le PS parisien a donc pris les devants et adressé à ses militants une lettre les invitant à venir en nombre manifester leur enthousiasme pour la réforme. Constatant que la « première réunion n’a pu se dérouler dans un ambiance sereine », la missive leur rappelle « qu’il est indispensable d’être présent au sein de ce type de réunion dans le but de défendre un engagement présidentiel souhaité par les Français ».
Source Mediapart
Mardi 12 février, ensemble, montrons que nous ne défendons pas une réforme absurde et coûteuse où nous n'avons pas été consultés.
La concertation était pourtant un engagement présidentiel souhaité par les Français !!
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