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Prof des écoles du Cher

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14 décembre 2013

Magnifique billet !!!

A diffuser largement !!!

"Avec Peillon, c’est « Allègre : le retour ». Il impose au nom de la « refondation républicaine de l’école » un train de réformes qui conduisent à accélérer la dislocation de l’école républicaine et préparent l’entrée massive du privé sur le terrain de l’éducation.

Acte I : la réforme des rythmes scolaires. C’est Darcos, ministre de Sarkozy, qui avait imposé la semaine de quatre jours dans le primaire et projetait d’introduire des heures de projets prétendument éducatifs et culturels pendant les horaires scolaires. Ce que projetait Darcos et qu’il n’avait pas pu réaliser, c’est ce à quoi s’est employé Peillon, qui rétablit l’école sur cinq jours, mais sans la coupure du mercredi et en introduisant sous la responsabilité des communes du périscolaire à l’intérieur même de l’école, du périscolaire assuré par des « animateurs ». Beaucoup a déjà été dit sur les conditions ahurissantes de mise en œuvre de cette réforme : des animateurs sans formation, des agents municipaux sans qualification, sont brutalement promus au rang d’éducateurs en lieu et place des professeurs des écoles. Mais l’essentiel est ailleurs. Il ne s’agit pas tant de la mise en œuvre d’une réforme bâclée pour laquelle l’appareil des élus socialistes a été mobilisé pour applaudir le chef génial. Il s’agit des principes fondateurs de l’école : une partie du temps scolaire est passée sous la coupe des mairies, dépendant des moyens financiers et des groupes de pression locaux. C’est-à-dire que l’éducation nationale n’est plus nationale. Prolongement des projets d’établissement chers à Jospin, il s’agit de développer les écoles comme autant d’établissements autonomes, dirigés par un « manager » – il s’agit en effet de transformer le directeur d’école, de collègue en chef. Ces établissements autonomes pourraient ainsi être facilement mis en concurrence avec des entreprises privées d’éducation, à destination des enfants des classes aisées... Darcos et Ferry, anciens ministres de droite ont d’ailleurs chaudement félicité leur collègue Peillon."

 

L'article entier ici:

http://blogs.mediapart.fr/blog/denis-collin/131213/pourquoi-les-socialistes-haissent-ils-les-professeurs

 

 

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14 décembre 2013

Lettre d'une enseignante au Président de la République

Monsieur le Président,

Enseignante en école élémentaire sur une classe multi-niveaux, je tiens à vous faire part de mon indignation concernant le contenu et la mise en place de la réforme des rythmes scolaires par Mr Peillon, ministre de l'Education Nationale.

J’exerce dans une école qui est passée aux nouveaux rythmes, en avant première, depuis la rentrée 2013. Et cela nous a été imposé par le Maire de la commune sans aucune concertation. Lors de la seule réunion de soi-disant « concertation » qui s’est tenue dans notre école, Monsieur le Maire, sachant qu’aucun des enseignants de l’école n’était d’accord, est arrivé en disant clairement : « De toute façon, quel que soit votre avis, ma décision est prise et nous passerons aux nouveaux rythmes dés 2013 ».
Appelez-vous cela de « la concertation », Monsieur le Président ?

Je ne comprends pas pourquoi Monsieur le ministre justifie sa réforme en prenant comme argument la baisse du niveau des élèves validée par les tests PISA qui sont faits sur des élèves âgés de 15 ans, ayant donc fréquenté l'école primaire avant 2008, avec une semaine à 4 jours 1/2.
Ce qui n'est jamais dit, c'est que les résultats aux différentes évaluations sont meilleurs pour les élèves étant à la semaine des 4 jours que ceux étant à 4 jours 1/2 !
Le travail récent le plus sérieux disponible en la matière plaide sans la moindre ambiguité en faveur d’une semaine à quatre jours (deux universitaires américains que sont D. Mark Anderson de la Montana State University et Mary Beth Walker de la Georgia State University montrent les nombreux avantages liés à la semaine de quatre jours sur la performance scolaire des enfants)
L'argument de Mr Peillon en la matière est donc irrecevable.

D'autre part, comment assener avec un tel aplomb qu'un enfant sera moins fatigué à se lever tôt le matin 5 jours d'affilée, au lieu de 2 puis 2 après une journée de coupure ?
C'est une véritable ineptie de dire cela.

La réalité, Monsieur le Président, je me permet de vous la donner.
Les enfants sont réellement plus fatigués par rapport aux autres années. Ils ne sont plus réceptifs dés le jeudi après-midi : somnolence en classe, ou au contraire agitation et bavardages, car un enfant fatigué est un enfant « énervé ».
Certains même me le disent : « Maîtresse, j’en peux plus ! » Je n’avais jamais eu auparavant cette remarque de la part de mes élèves.
Les parents le disent : enfants qui s’endorment dés 18 h dans le canapé, qui n’ont pas la force de dîner, etc et nous ne sommes pas dans un quartier où « ils traînent dans les cages d’escaliers » !
Donc, où est le bénéfice de cette réforme sur les apprentissages des enfants avec 3 demi-journées où l’on ne peut pas travailler de manière efficace ?

D’autre part, les soi-disant « 20 % qui avaient des activités extra-scolaires avant cette réforme seront maintenant 80 % à en profiter »..
Je ne crois pas à ces chiffres (peut être qu’à certains endroits) mais ce n’est pas une généralité.
Monsieur le Président, il faudrait peut être songer à comparer ce qui est comparable. Les TAP ne peuvent pas être comparés à des activités extra-scolaires. Comment comparer un club sportif où l’enfant va s’investir dans une activité, une école de musique ou de danse que l’enfant aura choisie et les TAP, activités de qualité médiocre, encadrées par du personnel municipal (que je respecte d’autant plus qu’on ne leur laisse pas le choix) mais non formé pour cela ?
Ces TAP, Monsieur le Président, sont imposées à 80% des enfants de l’école pour les raisons suivantes :
- les parents qui travaillent ne peuvent récupérer leurs enfants à 15h30 donc ils sont obligés d’y participer,
- les « nounous » non plus ne peuvent récupérer les plus grands à 15h30 quand elles ont des plus petits qui font la sieste. Elles ne vont quand même pas les réveiller de leur sieste pour aller chercher les plus grands.
De plus, les enfants n’ont pas le choix des activités, alors que dans les véritables activités extra-scolaires, c’est un choix de leur part.

Je constate, par ailleurs, que ces TAP sont très bruyants. Les enfants en ressortent excités et cela contribue certainement à leur fatigue.

J’apprends maintenant que ces TAP ne sont plus obligatoires. Pourtant, c’était un des principaux axes de cette réforme. Et dans certaines communes cela va se transformer en garderie pure et simple. Allons, Monsieur le Président, il est de votre devoir de préciser à votre ministre qu’il se doit de rester crédible.
Cette réforme est-elle faite pour permettre à un maximum d’enfants d’avoir des activités extra-scolaires ou PAS ?

Autre précision, Monsieur le Président, les enfants de ma classe qui avaient, l’année dernière, des activités extra-scolaires (piscine, équitation, musique) ne peuvent plus en profiter cette année. Et oui, l’école le mercredi matin leur a supprimé leur passion ! Trop fatigués pour s’y rendre le soir, ou impossible le soir par rapport aux horaires professionnels des parents, pas de possibilités les mercredis après-midi, et voilà ! Par contre, ils doivent se « coltiner » des TAP imposés, sans aucun choix de leur part et je les sens déjà à 8 ou 9 ans déçus et amers….. Vous trouvez cela normal, Monsieur le Président ?

Je me dois également de vous parler de tous ces enfants « en difficulté », tous ceux qui ont des rendez-vous chez l’orthophoniste, orthoptiste, psychologue et autres…. Et qui ne peuvent plus s’y rendre le mercredi matin. Donc c’est le soir après l’école ou pire pendant le temps scolaire quand il n’y a pas d’autre créneau libre, et cela rajoute encore de la fatigue aux enfants…..

Je vous demanderais aussi pourquoi Mr Peillon ardent défenseur de la laïcité ferme les yeux sur les interventions d'officines religieuses dans les écoles publiques dans le cadre des temps d'acitivités périscolaires mis en place grâce à sa si belle réforme.
Et son corrolaire : comment se fait-il que les établissements privés sous contrat de l'Education Nationale ne soient pas tenus d'appliquer la réforme à la rentrée prochaine ? Si c'est pour faire du mal aux enfants des écoles privées pendant que ceux des écoles publiques en tireront le plus grand bien, dans ce cas, pourquoi ces écoles privées ne se précipitent pas pour appliquer cette si bonne réforme ?

Maintenant, j’aimerais vous parler du métier d’enseignant. Il serait peut être temps, Monsieur le Président, de nous écouter un peu…..
Depuis des années, ce métier se dégrade. Réforme après réforme, on nous en demande toujours plus sans aucune compensation, bien au contraire. On nous supprime les RASED, nous manquons de TR, ….et je ne parle pas de nos salaires…..
Trouvez-vous normal, Monsieur le Président, qu’une collègue en arrêt maladie pendant une semaine ou plus, ne soit pas remplacée ?
Que faisons-nous dans ce cas ? Soit nous renvoyons les enfants dans leur famille pour une semaine entière, soit nous les répartissons dans nos classes déjà surchargées et cela désorganise toute l’école. Non seulement les élèves de l’enseignante absente perdent une semaine sur leur programme mais les autres élèves de l’école en pâtissent également.

S’il faut une réforme, Monsieur le Président, il faudrait tenir compte des réels besoins des écoles au lieu d’imposer un planning de semaine qui ne convient à personne !

Mr Peillon a aujourd'hui une fronde de la part des enseignants, des parents d'élèves, des maires, des responsables associatifs contre sa réforme et il persiste à dire que celle-ci est bonne. Il refuse tout simplement de nous écouter !
C'est cela la conception de la démocratie de Mr Peillon ?

Nous en avons assez, Monsieur le Président, d’être pris pour des imbéciles !

Personnellement, je travaille à 78,13 % (quota pour les écoles à 4 jours et demi). Pourquoi ? Ce n’est pas parce que j’ai les « moyens » de ne pas être à temps plein. Non, Monsieur le Président, c’est seulement parce que je n’ai plus la force physique, ni morale, de travailler à temps plein. J’ai donc fait le choix de me priver d’une partie de revenus dans le seul but de pouvoir « TENIR » !
Quand je vois, maintenant, ce que votre ministre est en train de nous « pondre », je commence à remettre ce choix en question. Ai-je encore envie de me priver de « revenus » pour « tenir » ? NON !

Je crois, Monsieur le Président, que je vais entrer en « résistance » !
C’est-à-dire que je ne ferai plus aucune heure non rémunérée.
Après tout, nous ne sommes pas des bénévoles.
Nous avons 108 heures, Monsieur le Président, à faire en dehors de la classe. Et nous ne comptons pas les 20 minutes par jour (entrées du matin et de l’après midi) qui sont tout simplement gratuites car pas du tout prises en compte dans notre temps de travail. Et, tous les ans, nous dépassons largement cet horaire, heures supplémentaires gratuites…
Eh bien, cette année, puisqu’on nous prend pour des imbéciles et que l’on refuse de nous entendre et de nous concerter, je ferai mes 108 heures et c’est tout. Lorsque j’aurai atteint ce quota, j’informerais les parents que je n’ai plus d’heures disponibles pour les recevoir, ni pour me rendre à des réunions, ni pour les spectacles ou kermesses, ni pour quoi que ce soit d’autre que la classe.

Vous aviez fait de la jeunesse la priorité de votre mandat.
Il serait vraiment fâcheux de retourner l'opinion contre vous en laissant agir à sa guise un ministre sur sa seule conviction et refusant tout débat (bien qu'il prétende sans cesse l'inverse, mais il n'a jamais consulté les gens de terrain les premiers concernés).
Je crains que l'électorat enseignant, plutôt acquis à la cause du PS, et les parents d'élèves scolarisés en primaire ne vous apportent pas leur voix aux prochaines échéances électorales et que le Parti socialiste s'en trouve fort affaibli.

Je vous remercie de votre attention.

Geneviève TOP / DELERS
Ecole élémentaire publique
Lempdes sur Alagnon (Haute-Loire)

11 décembre 2013

Un décret "Hors-la-loi" ?

  • Les communes appliqueraient-elles un décret qui ne répond pas aux exigences de la Constitution ?

 

C'est ce que laisse entendre Christian SCHOETTL.... Maire de Janvry qui refuse l'application du décret.

Selon lui, le décret est illégal pour violation de l'article 72-2 de la Constitution:

« tout transfert de compétences de l’Etat aux collectivités territoriales s’accompagne de l’attribution de ressources équivalentes à celles qui étaient consacrées à leur exercice. Toute création ou extension de compétences ayant pour conséquence d’augmenter les dépenses des collectivités territoriales est accompagnée de ressources déterminées par la loi »

"Ainsi, il ressort des textes et de leur application par le Conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat que la compensation doit être intégrale, qu’elle s’apprécie exclusivement au moment où la compétence est dévolue à la collectivité locale et qu’elle comprend toutes les charges indispensables à l’exercice de la compétence transférée [...].Le décret, qui s’en est abstenu, est illégal.  Mais il y a beaucoup plus..... " selon Christian SCHOETTL.

L'article publié sur l'Express le 13 novembre montre également que l'Etat soulage en partie les mairies avec le fonds d'amorçage mais qu'une partie reste à la charge de celles-ci. Ne parlons pas de la rentrée 2015 lorsque ce fonds aura disparu. Les ressources attribuées par l'Etat ne compensent donc pas intégralement les charges des communes.

la charge de la réforme pour ces communes représentera entre 5 et 20 euros par habitant.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/infographie-rythmes-scolaires-la-reforme-plombe-t-elle-vraiment-les-finances-des-maires_1299050.html#DXfbxS4Uv1CXJQP4.99
la charge de la réforme pour ces communes représentera entre 5 et 20 euros par habitant.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/infographie-rythmes-scolaires-la-reforme-plombe-t-elle-vraiment-les-finances-des-maires_1299050.html#DXfbxS4Uv1CXJQP4.99
la charge de la réforme pour ces communes représentera entre 5 et 20 euros par habitant.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/infographie-rythmes-scolaires-la-reforme-plombe-t-elle-vraiment-les-finances-des-maires_1299050.html#DXfbxS4Uv1CXJQP4.99
la charge de la réforme pour ces communes représentera entre 5 et 20 euros par habitant.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/education/infographie-rythmes-scolaires-la-reforme-plombe-t-elle-vraiment-les-finances-des-maires_1299050.html#DXfbxS4Uv1CXJQP4.99En bleu la somme que les communes devront effectivement payer de leur poche pour appliquer la réforme. Cette part sera plus importante à partir de la rentrée 2015, puisque le fonds d'amorçage aura disparu.

 Source :

http://www.christianschoettl.com/

http://www.lexpress.fr/education/infographie-rythmes-scolaires-la-reforme-plombe-t-elle-vraiment-les-finances-des-maires_1299050.html

 

10 décembre 2013

Un pas de plus vers la territorialisation de l'école mais un espoir pour empêcher l'occupation des classes

Et hop, M. Peillon continue gaillardement son oeuvre de territorialisation masquée de l'école.

Un petit décret a été publié le 6 novembre. En voici les points principaux

Dans chaque école, le conseil d'école est composé des membres suivants :
1° Le directeur de l'école, président ;
2° Deux élus :

a) Le maire ou son représentant ;

b) Un conseiller municipal désigné par le conseil municipal ou, lorsque les dépenses de fonctionnement de l'école ont été transférées à un établissement public de coopération intercommunale, le président de cet établissement ou son représentant ;

Ca y est, le pouvoir de la mairie est renforcé. Nul doute que cet élu soit chargé du PEDT ou des activités péri-scolaires.

3° Dans le cadre de l'élaboration du projet d'école à laquelle il [Le conseil d'école] est associé, donne tous avis et présente toutes suggestions sur le fonctionnement de l'école et sur toutes les questions intéressant la vie de l'école, et notamment sur :

a) Les actions pédagogiques et éducatives qui sont entreprises pour réaliser les objectifs nationaux du service public d'enseignement ;

6° Donne son accord :

a) Pour l'organisation d'activités complémentaires éducatives, sportives et culturelles prévues par l'article L. 216-1 ; [l'article L216-1 cadre les activités péri-scolaires]

b) Sur le programme d'actions établi par le conseil école-collège prévu par l'article L. 401-4 ;

Voici comment imbriquer encore un peu plus les activités péri-scolaires et l'école elle-même puisque le conseil d'école devra donner son accord pour les activités péri-scolaires... décidées par la mairie.

 

PEUT-ON cependant s'en REJOUIR?  PEUT-ETRE car Il semble bien alors que le conseil d'école pourrait empêcher les activités scolaires de se dérouler dans les classes, à défaut de pouvoir empêcher une organisation de la semaine sur 4 jours...

 

 

 

Voici le texte complet du décret n° 2013-983 du 4-11-2013 - J.O. du 6-11-2013

 

Article 1 - L'article D. 411-1 du code de l'éducation est modifié ainsi qu'il suit :

 

1° Le 2° est remplacé par les dispositions suivantes :

« 2° Deux élus :

« a) Le maire ou son représentant ;

« b) Un conseiller municipal désigné par le conseil municipal ou, lorsque les dépenses de fonctionnement de l'école ont été transférées à un établissement public de coopération intercommunale, le président de cet établissement  ou son représentant ; »

 

2° Au 5°, la phrase : « Ces représentants constituent au sein du conseil d'école le comité des parents prévu par l'article L. 411-1 » est supprimée.

 

Article 2 - L'article D. 411-2 du code de l'éducation est ainsi modifié :

 

1°  Au a) du 3°, après le mot : « pédagogiques » sont insérés les mots : « et éducatives »

 

2° Au g) du 3°, après le mot : « périscolaire » sont ajoutés les mots : « notamment contre toutes les formes de violence et de discrimination, en particulier de harcèlement » ;

 

3° Après le g), il est inséré un h) ainsi rédigé :

« h) Le respect et la mise en application des valeurs et des principes de la République ».

 

4° Le 6° est remplacé par les dispositions suivantes :

« 6° Donne son accord :

« a) Pour l'organisation d'activités complémentaires éducatives, sportives et culturelles prévues par l'article L. 216-1 ;

« b) Sur le programme d'actions établi par le conseil école-collège prévu par l'article L. 401-4 ; ».

 

7 décembre 2013

et si le décret sur les rythmes scolaires était illégal ?

C'est l'idée que défend Christian SCHOETTL, maire de Janvry:

source:

http://www.christianschoettl.com/

Extraits:

" En tout cas ,c'est avec  un des meilleurs avocats de la place de paris ,l'idée que nous défendrons auprès du tribunal administratif le 11 decembre à 14   heures....  

Jamais ,je n'aurais imaginé que notre déliberation fédère autant de monde sur la france entière. Devant le risque évident de nous permettre de démontrer que le decret sur les rythmes scolaires est illégal ,l'état recule et a renoncé à son déféré !  

Un aveu époustouflant !  

je vous le dis ,la fin de ce decret est proche si nous nous y mettons tous , désormais je vais demander à nos avocats de porter l'affaire devant le conseil d'état....

Plus que jamais ,nous devons poursuivre et ne rien lâcher !  "

 

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6 décembre 2013

Essonne : Janvry refuse la réforme mais ne sera pas poursuivi par l'Etat

La préfecture de l'Essonne a renoncé vendredi à saisir la justice à l'encontre de la commune de Janvry (Essonne) qui a décidé de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires, un "aveu de faiblesse" de l'Etat, selon le maire du village.

 

Selon M. Schoettl, ce désistement démontre que l'Etat n'est pas certain de la solidité du décret sur les rythmes scolaires. "C'est un vrai aveu de faiblesse", a-t-il déclaré. "Si l'Etat était sûr de lui, il fallait qu'il m'attaque et qu'il montre que je suis un trublion. Mais il n'est pas du tout sûr de son fait", a-t-il ajouté. "Ils avaient neuf chances sur dix de se prendre un mur et que le décret soit déclaré illégal." 

Source:

http://paris-ile-de-france.france3.fr/2013/12/06/essonne-janvry-refuse-la-reforme-mais-ne-sera-pas-poursuivi-par-l-etat-372755.html

 

30 novembre 2013

Un jugement très attendu

La justice a été saisie pour faire annuler une délibération de conseil municipal de Janvry, dans l'Essonne.

Les conséquences de cette procédure pourraient être importantes pour la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, surtout si la municipalité récalcitrante se voyait confortée.

L’INFO. C’est l’une des toutes premières en France.La préfecture de l'Essonne a saisi la justice administrative pour faire annuler une délibération du conseil municipal qui avait décidé de ne pas appliquer la réforme des rythmes scolaires.

 

"La préfecture prend un risque", a commenté Christian Schoettl. "Imaginez que le tribunal administratif nous donne raison. C'est toute la mise en oeuvre de la réforme qui pourrait s'écrouler".

source:

http://www.europe1.fr/France/Rythmes-scolaires-l-Etat-poursuit-les-recalcitrants-1725921/

 

29 novembre 2013

La mairie de Civray (Cher) refuse d'appliquer la réforme en septembre 2014

 

La mairie de Civray (Cher) refuse d'appliquer la réforme en septembre 2014.

C'est ce que le conseil municipal a voté à l'unanimité.  La mairie ne transmettra aucune proposition d'emploi du temps pour la rentrée prochaine...

Un courrier a été envoyé au DASEN.

 

29 novembre 2013

Sancerre suite.....

"Sancerre, comme d'autres communes, a choisi de ne pas envoyer le plan d'organisation pour signifier que « la réforme, telle qu'elle est présentée, pose des problèmes dans son application ». « C'est une réforme menée à l'arrache, qu'on essaie de passer en force », ajoutait Jacques Haton, maire de Sancerre

Source:

http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/cher-nord/2013/11/22/la-commune-a-trouve-le-terrain-qui-pourrait-accueillir-le-nouveau-centre-de-secours_1773824.html

 

 

 

 

20 novembre 2013

SANCERRE : Les élus opposés à la réforme scolaire

La communauté de communes (CDC) du Sancerrois a organisé une réunion d'information sur les rythmes scolaires, mercredi soir, pilotée par Julien Barbeau, vice-président et maire de Feux.

À destination des élus des différentes communes du Sancerrois, cette réunion a permis de présenter « de manière neutre » la réforme des rythmes scolaires, les différentes ressources du territoire…

La problématique des transports, gérés par le conseil général, et de l'accueil de loisirs, sous la responsabilité de la CDC, ont été longuement abordés. Pour Robert Senée, adjoint au maire de Sancerre, « les moyens humains sont la clé de la réforme ». Une réforme que Jacques Haton, maire de Sancerre, comme beaucoup de ses homologues, qualifie de « casse-tête chinois ».

Après l'exposé, Julien Barbeau a invité les élus à signer une pétition contre la réforme des rythmes scolaires et à ne pas envoyer les premiers éléments de leur projet éducatif à l'inspection de l'Éducation Nationale, le 21 novembre, comme cela leur est demandé.

Si dans certaines communes des ébauches de plannings ont déjà été élaborées, et des réflexions menées pour la rentrée 2014, tous semblent unanimes pour s'opposer à l'application des textes.

http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/cher-nord/2013/11/18/les-elus-opposes-a-la-reforme-scolaire_1767967.html

 

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